Woman

Naturellement Sophia

"Tout ou rien" – telle est la devise de Sophia Ahrens, 23 ans. Guère surprenant que la beauté anglo-allemande ait tout misé sur une seule carte, celle du mannequinat, une fois sa maturité en poche. Rencontre à Paris, sous le ciel le plus célèbre du monde.
couch furniture person human home decor cushion clothing apparel

L’OFFICIEL Suisse: L’Allemagne ou l’Angleterre – Quel pays te plaît le plus
Sophia Ahrens: Ma mère est Allemande et mon père à moitié Anglais. Je suis née à Hambourg mais, après un an et demi, nous avons déménagé en Angleterre où j’ai passé mon enfance. J’aime beaucoup ces deux pays mais je vis à présent depuis environ sept ans en Allemagne. Pour cette raison, je vous répondrais: l’Allemagne.

Tu voyages beaucoup. À la maison, pour toi, où est-ce?
Pour le moment, l’Allemagne du sud. A côté de la Forêt Noire – la nature pure (elle rayonne).

Pourtant, l’Allemagne du sud n’est pas vraiment une métropole de la mode...
Oui, mais je voyage énormément. Essentiellement entre l’Allemagne et New York où je me sens aussi à la maison. Au début, c’était très difficile pour moi à New York car il y a toujours quelque chose qui se passe, mais depuis, ça s’est calmé. Après deux ou trois semaines, je retourne toujours à la maison, dans la nature, pour recharger mes batteries.

Tu es avec, quelques autres modèles, un des visages de Paco Rabanne. Qu’est-ce qui rend cette collaboration passionnante?
J’ai tourné la campagne avec Jordan Barrett, nous sommes amis. Je revois aussi les autres visages de Paco Rabanne lors d’évènements ou lors des journées de presse, c’est toujours un plaisir et c’est très excitant. 

Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans ta carrière?
Un grand rôle! À vrai dire, au début, je les ai vraiment sous-es-timés. Je n’ai jamais été très moderne, j’ai toujours été le dernier enfant à avoir un smartphone, le dernier à savoir bien l’utiliser – mes amis se moquaient toujours de moi à ce sujet (elle rit). Mais je dois dire que l’influence des réseaux sur une carrière est très importante – je ne connaissais pas du tout Instagram avant que mon agence me suggère de l’utiliser. Maintenant j’ai beaucoup de plaisir à le faire. C’est une plateforme sur laquelle on peut montrer qui l’on est vraiment. Bien sûr, on peut utiliser les réseaux sociaux de manière positive ou négative, mais ils vous donnent véritablement une voix. 

Comment restes-tu en forme? 
J’aime le sport par-dessus tout. Selon l’endroit où je me trouve dans le monde, je vais volontiers boxer, danser, faire du Pilates ou promener tranquillement mon chien. Le sport représente l’heure de la journée qui n’est rien que pour moi – j’aime ça. 

Le plus beau moment de ta carrière de mannequin?
Lorsque mon agent m’a donné le OK pour la campagne Armani. Ce moment m’a montré la voie, à cette période-là de ma vie, et cela m’a rendue incroyablement heureuse. "Lady Million Lucky" était aussi un job de rêve! J’en ai pleuré, et c’était en réalité bien plus qu’un job de rêve. J’ai encore de la peine à le croire, j’en ai la chair de poule rien que d’en parler. J’adore tellement mon travail! 


Vous trouvez tout l'article dans l'édition mai de L'OFFICIEL Suisse. 

www.pacorabanne.com

Image Credits
Robes Paco Rabanne

Photographie Luc Braquet
Stylisme Philipp Junker
Réalisation Lena Stäheli
Modèle Sophia Ahrens
Coiffure Anaïs Lucas Sebagh @theartboard
avec les produits Oribe
Maquillage Cyril Laine
avec les produits de Chanel & MAC
Assistant photogpraphie Maud Lecompte

Un remerciement spécial à l'Hôtel Barrière Le Fouquet's.

 

Tags

Recommandé pour vous